Rédaction de testament : que faut-il savoir sur ce document

Parce qu'il s'agit d'un sujet difficile et délicat, les gens ne se préoccupent pas toujours de la manière dont leur succession sera gérée après leur décès. Cependant, malgré les désagréments, il est important de prendre le temps d'aborder ces questions afin de protéger vos héritiers. Découvrez ici quelques informations sur le testament.

Qu'est-ce qu'un testament ?

Un testament est un document juridique, établi de son vivant et utilisé par une personne qui souhaite exprimer sa volonté. Une volonté concernant la forme et les bénéficiaires qui recevront la distribution de ses biens après son décès. Par ce document, la personne peut exprimer sa volonté sur des questions d'ordre personnel et moral après sa mort. Il est normalement utilisé comme une alternative au don d'actifs. Le code civil prévoit la possibilité pour tout citoyen jouissant de sa pleine capacité civile d'émettre sa déclaration de dernière volonté dans le but de disposer de ses biens. 

Ainsi, le testateur, propriétaire des biens, peut désigner les bénéficiaires de ses biens selon son libre choix, avec qui il souhaite les partager, selon les modalités et de la manière qu'il a laissées prévues pour se produire après son décès. Par conséquent, le propriétaire exprimera au moyen d'un document officiel valide la manière dont il convient de disposer de ses biens après son décès. Sur le plan juridique, le testament est considéré comme un document officiel, rédigé unilatéralement, créant inévitablement un acte juridique unilatéral, qui ne dépend d'aucune autre personne pour sa formation.

Quel est le but d'un testament ?

Le principal objectif de la rédaction d'un testament ou d'une dernière volonté est de décider, de son vivant, de la manière dont les biens d'une personne seront répartis après son décès, selon la description expresse de sa volonté. En d'autres termes, on peut considérer que le testament est l'un des outils possibles pour enregistrer la volonté du propriétaire concernant ses biens, déterminant ainsi la distribution future après le décès. La volonté du testateur n'est pas absolue : même dans le cas de ses biens personnels, s'il y a des héritiers nécessaires (parents en ligne directe, c'est-à-dire enfants, conjoint et parents), il y aura une limitation des biens à tester (50%).